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Comment s'opèrent les transmissions ?

Le concept d'inconscient collectif de Karl Gustav Yung et par extension "d'inconscient collectif familial" est aujourd'hui largement admis, tout comme la notion de communication d'inconscient à inconscient dans les familles de Moreno.

La thérapie systémique explique également les transmissions familiales par la théorie des systèmes :

Selon cette théorie, tout groupe constitué de deux personnes ou plus est un système, la famille est donc un système...

Tous les éléments d’un système sont liés entre eux et une modification affectant un seul élément aura des répercussions sur tous les autres et sur le fonctionnement du système dans son ensemble.
Un traumatisme vécu par un ou plusieurs membres d'une famille impacte donc les descendants.

Dans les années 1970, les travaux d'Anne Ancelin Schutzenberger sur la vie utérine et de Françoise Dolto sur la fusion du fœtus avec sa mère, mettent en évidence la transmission de mémoires transgénérationnelles dans les lignées familiales.

Quand la Science rejoint la psychogénéalogie...

En parallèle, de nombreux scientifiques s'intéressent au sujet et travaillent dans l'ombre...

Il faut attendre les années 1980, voire 1990, pour en apprendre davantage sur le fonctionnement du phénomène...

La physique quantique apporte son lot d'informations précieuses sur le sujet.

La génétique et l'épigénétique fournissent également des réponses intéressantes. Mais l'impact des mémoires cellulaires reste indéniable dans le processus de transmission.

La physique quantique...

La théorie du champ unifié en physique quantique ouvre une perspective de compréhension plus large dans le domaine des transmissions familiales ...

Développée par plusieurs physiciens (en mécanique quantique des particules) au cours du XXᵉ siècle, la théorie quantique des champs est aujourd'hui l'un des piliers conceptuels de la description physique de l'Univers.

Cette théorie basée sur l'observation des particules subatomiques englobe la notion d'espace-temps et repose sur le principe selon lequel tout est relié : il n'y a pas de séparation. Les particules de matière échangent des informations en permanence entre elles. Deux particules peuvent même "s'intriquer" (continuer d'échanger des informations quelle que soit la distance qui les séparent : on parle d'"intrication quantique")...

​Une expérimentation, reproduite de nombreuses fois en laboratoire, permet d'observer que les changements induits dans une particule s'opèrent en même temps dans toutes les autres particules.

Le même phénomène est observé au niveau atomique.

​Tout Être vivant étant constitué de matière (organique), faite de cellules (composées d'atomes, de particules et de sous-particules), on peut transposer ces travaux  à l'Homme.

Ainsi, s'agissant des mémoires cellulaires, lorsqu'un changement s'opère dans la mémoire d'un membre de la famille (événements nouveaux, traumatiques ou non), cela s'inscrit dans le champ des mémoires transgénérationnelles du clan (ou dans l'inconscient collectif familial) : tous les membres de la famille ont donc l'information, elle s'inscrit même dans les cellules de chaque membre...

Les travaux de Ruppert Sheldrake sur la théorie du champ morphique des espèces complètent bien cette approche ​(en savoir plus : https://www.sheldrake.org/research/morphic-resonance).

Sa théorie de l'esprit étendu rejoint le concept d'inconscient collectif de Karl Gustav Yung et ose une explication du phénomène de la télépathie.

Génétique et épigénétique...

 

Dans le même temps, plusieurs scientifiques de renom étudient l'impact de la génétique et de l'épigénétique (environnement) dans les transmissions familiales.
 

En 2013, les neurosciences mettent en évidence qu'un événement traumatique affecte l'ADN dans le spermatozoïde et modifie le cerveau (psyché, psychologie) et le comportement des générations suivantes. 

Depuis, nous savons qu'il en est de même pour les ovules.

 

Cependant, il faut noter que la génétique joue un rôle très minime an matière de transmission des émotions. Les scientifiques s'accordent sur un point : seuls les traumatismes très marquants (violents) et répétés peuvent modifier les gènes.

En matière de santé, la communauté scientifique temporisait, dès le début des années 2000, le rôle des gènes dans le développement des maladies : seulement 4% sont d'origine congénitale.

Les travaux du Dr Lipton en épigénétique sur la biologie des croyances (publiés en 2005) démontrent que ce n'est pas la génétique qui préside à notre santé, mais notre cerveau : nos pensées et nos croyances influencent notre état psychique et physique à 90%.

Ces sont elles qui gouvernent notre biologie. Elles activent la chimie du cerveau (traduction des images en chimie) qui change celle du sang (le milieu de culture de nos cellules). Cela se fait grâce aux neurones, qui émettent des hormones, des neurotransmetteurs et des neurosécrétions. En matière de santé (physiologique et psychique), la chimie du sang influence la destinée des cellules (c'est-à-dire leur comportement et leur évolution...).

Deux autres facteurs d'influence sont à considérer : les traumatismes et les toxines (émotionnelles, chimiques). 

Par exemple : 

Si je suis amoureux-euse (émotion positive), je produis de la dopamine (hormone du plaisir), qui va libérer l'hormone de croissance (de la vie, la vitalité), qui crée de l'énergie. Il en résulte une élévation du taux vibratoire (ce qui favorise une bonne immunité...).

Si j'ai peur (émotion négative), je libère des hormones de stress (cortisol), qui changent la chimie du sang, c'est-à-dire le milieu de culture des cellules, ce qui oriente l'hormone de croissance vers une pseudo protection du corps pour le libérer de ce qui génère la peur. Cela provoque une fuite d'énergie, qui entraîne une baisse du taux vibratoire et donc une baisse de l'immunité. 

En effet, le cortisol est fait pour être activé très ponctuellement (comme sous l'effet d'un danger par exemple : la sécrétion s'arrête lorsque le danger disparaît). L'activation de cette hormone en quasi permanence entraîne une anomalie dans son fonctionnement, responsable de la chute du taux vibratoire.

 

ATTENTION donc aux pensées négatives et aux émotions de basse fréquence !...

En d'autres termes, ce sont les émotions liées aux événements vécus (traumatiques ou non), ou encore les pensées et croyances collectives ou familiales (limitantes ou non) qui se transmettent de génération en génération. Ce sont donc les influences liées à notre environnement qui sont en jeu (épigénétique).

Ainsi, les gènes qui sont présents dans nos cellules ne s'expriment pas forcément en raison de l'influence de l'épigénétique (partie de l'ADN responsable de l'expression génique).

Le rôle du cerveau (programmations inconscientes) et des mémoires cellulaires

Il existe deux types de stockage des informations : le cerveau (psyché, psychologie) et l'abdomen (2ème cerveau, centre des émotions - 3ème chakra) :

 

Les travaux réalisés en matière de mémoires cellulaires démontrent qu'en réalité, chaque cellule du corps est un réceptacle de toutes les informations liées aux relations (harmonieuses ou conflictuelles), événements vécus (heureux ou malheureux), traumatismes... ainsi qu'aux mémoires de nos parents, grands-parents, ancêtres, etc., tel un disque dur. 

Les informations sont codées en fonction du vécu de la personne au moment de leur réception.

Les travaux de Marc Fréchet sur le projet-sens et plus récemment ceux de Jean-Philippe Brébion (dans les années 2000) sur l'empreinte de naissance nous éclairent davantage sur le mécanisme de transmission des mémoires transgénérationnelles.

  • Le projet-sens – Marc Fréchet (1946 - 1997)


Initié par le psychologue clinicien Marc Fréchet et enrichi par le Dr Salomon Sellam, le projet-sens repose sur l'idée selon laquelle les attentes/projections des parents (et du clan élargi), combinés à leur état émotionnel et aux conditions environnementales (contexte socio-professionnel), impriment dans l'inconscient de l'enfant des scénarios qui vont influencer le cours de sa vie, de sa santé psychique et physique jusqu'aux choix de sa vie personnelle et professionnelle.
La période concernée : les 18 mois qui précèdent la naissance, et la naissance elle-même.

Avant même sa conception, l’enfant est dans sa phase immatérielle, il n'existe que dans l’esprit, le projet des parents (sauf exceptions)... Tout cela va s’inscrire, s’enregistrer dans ses cellules (mémoires) tel un programme, ainsi que toutes les émotions liées aux événements marquants (chocs de la vie, traumatismes...) vécus par ses parents et à travers eux, par le clan élargi sur plusieurs générations.

Que regarde t-on en thérapie ? (Exemples de programmations inconscientes qui impactent l'enfant) :

- l'héritage des aïeux et ancêtres : les émotions liées aux événements traumatiques, les principes de vie, certains schémas de fonctionnement...,
- le vécu des parents pendant la période considérée (leurs émotions positives ou négatives),
- le contexte socio-économique lié au couple qui a conçu l'enfant (émotions liées aux événements particuliers : deuil, perte d'emploi...)
les attentes et projections familiales (transposition du projet de vie rêvé par les parents) : l'enfant va t-il remplacer un frère ou une sœur décédé-e ou qui n'a pas pu vivre, ou encore un grand-père décédé ?  A t il été conçu pour consolider le couple parental ? A t-on projeté une carrière ou un métier pour lui, ou encore sa reprise de l'entreprise familiale ? L'a t-on imaginé embrasser les mêmes passions que soi ? ...),
- le désir (ou l'absence de désir) de l'enfant à naître (conséquences possibles chez l'enfant non désiré : problèmes de légitimité,  de développement d'un faux self ou de sur-adaptation chronique ...),
- les conditions de la naissance : ont-elles été bonnes ou mauvaises (cordon ombilical autour du cou, forceps/ ventouse, accident à la naissance, mort d'un jumeau, mise en couveuse, naissance après terme...) ?

Selon Marc Fréchet, toutes ces programmations ont tendance à se répéter tout au long de la vie sous forme de cycles biologiques : le cycle d'autonomie, les cycles biologiques cellulaires mémorisés (CBCM)...

 

  • L'empreinte de naissance (Jean-Philippe Brébion)

Jean Philippe Brébion part du même postulat que Marc Fréchet.
Et comme lui, il s'appuie sur le fonctionnement des mémoires cellulaires et plus particulièrement sur l'épigénétique à travers les travaux du Dr Lipton sur la « biologie des croyances ».


L’imprégnation de l’Empreinte de naissance (comment se forme l'empreinte ?)

Notre cerveau biologique travaille constamment par analogie. Il ne se réfère qu’à ce qu’il connaît. Il ne fait donc pas la différence entre ce qui est vrai et ce qui est faux, entre ce qui lui appartient et ce qui ne lui appartient pas.
Il enregistre, durant la période située autour de la naissance, le vécu et le ressenti des parents (et du clan élargi), sur trois paramètres : les projets, les relations et l’environnement (cf. schéma précédent).

Les cellules de l'embryon/du bébé enregistrent ces informations comme un programme qu'elles reproduiront tout au long de son existence.

 

L'empreinte de naissance se structure sur 27 mois. Cette structure est basée sur quatre dates fondatrices qui déterminent l’empreinte de naissance.

Exemple : voici les quatre dates fondatrices pour une date de naissance le 15 Novembre 1949  :

- 9 mois                 Conception             Naissance              + 9 mois
15/05/1948             15/02/1949              15/11/1949            15/08/1950

Par rapport au « projet-sens », nous voici avec une nouvelle période de 9 mois à considérer.
Les quatre dates fondatrices circonscrivent trois périodes de 9 mois pour l'embryon qui deviendra un bébé, qui représentent le projet, la réalisation et la concrétisation de son incarnation.

Une Empreinte cyclique de 27 mois en 27 mois

La structure de notre empreinte de  naissance se répète de manière cyclique, tous les 27 mois (cycle de bioanalogie), selon le modèle suivant (grille de bioanalogie) :


                                  - 9 mois                Conception            Naissance             + 9 mois
1ère répétition        + 9 mois                    18 mois               2 ans et 3 mois               3 ans
2ème répétition          3 ans                  3 ans et 9 mois       4 ans et 6 mois        5 ans et 3 mois
3ème répétition      5ans et 3 mois              6 ans                6 ans et 9 mois        7 ans et 6 mois
Et ainsi de suite...

Pourquoi la répétition de ce cycle ?

Nous avons vu que notre cerveau biologique travaille par analogie (par rapport à ce qu'il connaît)... Qu'il est incapable de faire la différence entre le réel, le virtuel et l'imaginaire, entre ce qui est vrai et ce qui est faux.
De plus, il prend tout au premier degré, sans distinction entre passé, présent et futur.
Par exemple, une petite expérience : observez comme vos papilles entrent en action par le seul fait de lire la recette de cuisine d'un plat que vous adorez...

Durant 27 mois, le cerveau a enregistré les ressentis/émotions, traumatismes, issus des événements vécus par les parents (et les membres des lignées), ainsi que de ses propres expériences.
Il cherchera donc à reproduire analogiquement ce qu'il a connu et enregistré pendant ces 27 mois, de manière cyclique, de 27 mois en 27 mois, afin d'assurer sa « survie » (car il a constaté que ce fonctionnement le maintient en vie). Cependant, ce mode de fonctionnement s'oppose à la vie en réalité : s'ouvrir à tous les possibles, manifester sa créativité... En d'autres termes, cela revient à rester accroché au passé, se laisser gouverner par le mental, l'égo (qui fonctionne par rapport à des mémoires rappelons-le).


A noter que la période de 0 à 6 ans va également être déterminante. C'est pendant cette période que l'enfant structure sa personnalité en fonction de son vécu personnel et nous pouvons observer là aussi l'influence de la famille (relations et interactions avec les parents et certains membres de la famille).

La structure de personnalité se construit autour de cinq "blessures" dites "de l'âme" (le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison, l'injustice) qui, selon la période du développement où elles sont vécues, se cristallisent en un schéma de fonctionnement quasi immuable (car nos cellules mémoires l'ont enregistré)...


Nous sommes donc tous 100 % programmés, et ce n'est pas déprogrammable...
En effet, ces programmes représentent les structures de notre incarnation et de notre personnalité, ce n'est donc pas souhaitable. 

En revanche, nous avons le choix : vivre les choses en conscience ou à partir de ces programmes inconscients.

 

La psychogénéalogie et les outils associés aident à conscientiser les endroits de l'arbre familial où se situent les blocages, afin de déprogrammer les mémoires qui y sont attachées et de libérer le potentiel de chacun-e pour mieux s'ouvrir à la vie ...

 

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La physique quantique
Cerveau et mémoires cellulaires :
* Le projet-sens
* L'empreinte de naissance
Génétique et épigénétique
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