Questions fréquentes...
Tout d’abord, il faut rappeler que l’enseignement de Mikao Usui se transmet par une initiation d’un maître à un élève.
De manière imagée, c’est comme une flamme qui se transmet d’une bougie à une autre. Il est donc nécessaire que le maître et l’élève soient en présence « physiquement » pour procéder à une initiation.
Il devient dès lors évident que toute initiation proposée à distance (par internet ou autre) est un non-sens dans un système initiatique.
Les initiations à distance existent dans le système Usui, mais uniquement afin de réactiver une initiation déjà reçue par l’élève en présence de son maître.
Ensuite, il faut savoir que le système Usui occidental comporte quatre symboles principaux ainsi que deux autres, moins connus.
L’enseignement de Mikao Usui en Occident comprend actuellement quatre niveaux, le 3ème ayant été subdivisé :
1er Degré : Définition et principes de fonctionnement du Reiki, éléments historiques, protocoles d’auto-traitement, de soins sur autrui et de traitement rapide, les 5 principes ou préceptes, 4 initiations de niveau 1 (reijus)
2ème Degré : les 3 premiers symboles (CKR, SHK et HSZSN), les protocoles de traitement à distance (soins, situations, lieux), soins collectifs, 1 à 2 initiations de niveau 2 (reijus)
3ème Degré : le 4ème symbole, le travail à distance (autres méthodes), initiation de niveau 3 (reiju)
4ème degré (réservé à l’enseignement) : les protocoles d’initiation et méthodes d’enseignement, initiation du Maître enseignant (reiju)
L'ensemble peut être complété par les initiations des pieds, aux symboles du cœur (souvent au moment du 2ème degré) et de la gorge, ainsi que par diverses techniques japonaises de Reiki (TJR) lors des stages d’initiation aux divers degrés, lors d’ateliers ou de nouveaux stages.
Tout enseignement comportant d’autres symboles ou des apprentissages supplémentaires représente donc forcément «un ajout» au système Usui.
Je ne prétends pas que ces ajouts sont forcément négatifs. Ils ont bien sûr un intérêt et une raison d’être du point de vue de leur fondateur.
Ce qui est dommageable en revanche, c’est lorsque les élèves ne sont pas informés qu’il s’agit d’ajouts.
Photo : Mont Kuruma yama